Les multiples propriétés de la capsaïcine (principe actif du piment) en font une alliée précieuse en médecine traditionnelle et une abondante littérature décrit ses diverses propriétés ainsi que son usage au cours de l’histoire et dans les diverses cultures qui en ont exploré les bienfaits.
En parcourant les très nombreux témoignages concordants que l’on trouve sur Internet, je suis tombé un jour sur un article d’un certain Kelley Eidem qui prétendait avoir guéri d’un cancer en moins d’un mois avec une cure combinant l’ail et le piment.
Bien que l’idée me parût follement surréaliste si l’on considère les milliards dépensés depuis des lustres dans une recherche dont le principal résultat est de trouver des fonds pour continuer à chercher, je me suis dit que la seule attitude cohérente serait de tester la chose par moi-même.
Si une simple cure à base d’ail et de piment était capable de faire obstacle à la prolifération de cellules cancéreuses, on devait pouvoir en ressentir les bienfaits sur l’ensemble de l’organisme, considérant de surcroît que les propriétés bénéfiques de l’ail ne sont quant à elles plus à démontrer.
C’est ainsi que je me suis lancé il y a 3 ans à faire l’expérience de la recette de K. Eidem, avec la complicité active de ma compagne, à savoir :
- « Râpez un piment Habanero chaque jour et mettez-le sur du pain
- Râpez deux gousses d’ail chaque jour et mettez-les sur du pain
- Étouffer l’ail râpé et les poivrons Habanero avec du vrai beurre et mangez tout cela. (Pas de margarines d’aucun type, y compris Smart Balance, etc.) »
En l’occurrence et durant une semaine, nous avons dégusté tous les matins une tartine généreusement beurrée et enduite d’un habanero frais haché mélangé à une belle gousse d’ail pressée.
Surprenant pour le moins la première fois, on s’en doutera aisément, mais pas si terrible que ça si on se donne la peine de bien hacher le tout et de se montrer généreux avec le beurre.
Résultat des courses pour ma compagne et moi-même, une amélioration très sensible du tonus général et un grand nettoyage (en douceur) du système gastro-intestinal en prime. Résultat à tel point positif globalement que nous en sommes ces jours-ci à la troisième édition de notre cure annuelle.
Sous nos latitudes, l’ail est récolté vers fin juin et il reste « frais » (sans bourgeon) jusqu’à fin septembre environ. Durant cette période estivale, la production de piments est également à l’apogée et c’est donc le moment idéal de les consommer en combinaison.
Ne me croyez surtout pas sur parole ! Essayez par vous-même ! Vous choisirez ensuite librement et en toute connaissance de cause entre tomates et lauriers !
11/08/2014 at 12:38
L’ail et le piment. C’est déjà tellement bon que d’en prendre pour se maintenir en forme paraît être la plus agréable des médecines.
Ces derniers temps, je hache facilement un piment.que j’ajoute cru comme condiment dans mon assiette de riz, de nouilles, de pommes de terre, etc.
Il n’y a plus qu’à y ajouter l’ail!
11/08/2014 at 13:03
Je me réjouis de tester, mais où trouver de bons habaneros ?
11/08/2014 at 23:20
Hello Samuel,
Tu trouves des habaneros frais et de qualité acceptable à la Coop et chez Manor (3.50 / 100 g).
Il y en a également au marché de Lausanne et si tu n’en trouves pas, je t’en offre volontiers une douzaine issus de mes cultures.
Quant aux effets de la cure, je me réjouis de ton témoignage.
21/08/2014 at 11:45
Première journée de cure :
Bientôt plus d’infos
21/08/2014 at 15:18
En général, ceux qui survivent sont assez satisfaits … d’avoir survécu !
21/08/2014 at 21:00
En Italie il y a une trés vieille et excellent traditon: “Les spaghetti ail, huile et peperoncino de minuit”.
Au faite c’est facile et rapide à faire, et très utile quand on rentre tard le soir avec un petit trou dans le ventre.
Une belle soirée avec les amis se termine ainsi: pendant que les spaghetti se cuisent, sur une belle poele du bon huile d’olive, de l’ail et un tres bon piments, on met à rissoler le tout et dès que les spaghettis sont bien “al dente” on les egoutte et on les fait sauter un peu dans la poele avant de servir…
moi j’aime bien rajouter du parmesan, une petite variante peut etre rajouter un peu de persil frais sur l’assiette…
22/08/2014 at 10:58
Et comme la gourmandise réunit tous les peuples et toutes les cultures dans une même communion joyeuse, les Vietnamiens font pareil, en remplaçant les spaghettis par des crevettes (décortiquées ou entières, fendues longitudinalement si elles sont particulièrement dodues).
Lorsque l’ail et le piment hachés commencent à diffuser leur irrésistible appel aux narines en émoi de la maisonnée, jeter les crevettes crues dans l’Achéron grésillant, spatuler avec vigueur et détermination jusqu’à ce qu’une belle teinte rosée ait remplacé leur pâleur innée et servir sans attendre sur litière de riz blanc ou parfumé et se laisser glisser sur les pentes enivrantes du bonheur gourmand.
En option ou en hommage à la créativité, on peut ajouter au duo de base quelques feuilles de basilic et/ou une noisette de gingembre frais hachés.
Rabelaisien !